Les communes de Canéjan et Cestas coopèrent depuis plus de 25 ans.
En 1978, un Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (SIVOM) a été créé pour réaliser en commun certains services où la dimension intercommunale pouvait apporter « un plus » pour :
- les transports en commun,
- l’éclairage public,
- l’entretien de la voirie et des espaces verts.
En 1999, sous l’effet de la loi Chevènement relative à l’approfondissement de l’Intercommunalité, les deux communes ont créé la Communauté de Communes Cestas Canéjan, laquelle s’intégrait alors dans l’Aire Urbaine Bordelaise, d’une manière coordonnée et dans les communes voisines de la métropole et des autres Communautés de Communes.
En 2011, un nouveau Schéma Départemental de Coopération Intercommunale proposait d’étendre le périmètre de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB.), devenue Métropole le 1 janvier 2015, à 7 communes « isolées » de l’agglomération dont les communes de Canéjan, de Cestas et de Saint Jean d’Illac.
Grâce à une large mobilisation des élus et des populations concernées, cette proposition préfectorale a été rejetée.
Le 1er janvier 2013, Saint Jean d’Illac faisait le choix d’une intégration à la Communauté de Communes Cestas Canéjan, qui devenait alors la Communauté de Communes JALLE EAU BOURDE.
Une charte définit en accord avec les 3 communes les principes de fonctionnement de la Communauté de Communes.
Elle se caractérise par :
. un engagement de dépenses de fonctionnement administratives minimales,
. un engagement de maintien d’une fiscalité modérée en matière de taxe professionnelle,
. un retour des produits de taxes professionnelles pour chacune des trois communes, en fonction de l’implantation des nouvelles entreprises.
La Communauté de Communes doit ainsi être un outil souple à la disposition de chacune des trois communes. Elle permet de mutualiser des synergies existantes et d’être respectés par nos voisins.
Enfin, conformément à ses obligations réglementaires, la Communauté de Communes est engagée dans l’élaboration d’un schéma de mutualisation de services entre elle et ses communes membres pour la période 2014-2020.
Cette mutualisation est un outil essentiel permettant d’additionner les compétences des administrations communales au profit d’un service public de qualité avec des coûts financiers maîtrisés. Elle ne s’apparente en rien à un transfert de compétences des communes membres vers la Communauté de Communes.
La mutualisation s’exercera dans le respect des compétences communales et la volonté de rendre un service de proximité aux usagers, au meilleur coût.
Chaque commune garde naturellement son pouvoir de décision sur son territoire. Les décisions communautaires ne peuvent être prises qu’avec l’accord des trois communes.
Le rapport relatif aux mutualisations de services a été approuvé en Conseil communautaire le 17 décembre 2015. Pour lire ce rapport.
La Communauté de Communes apporte ainsi sa pierre au développement harmonieux de ses communes membres.